La charpente élément porteur de la toiture est très importante.
Elle est essentielle tant pour la pérennité de la construction que pour l’esthétisme général de la maison.
Une charpente en mauvais état est souvent la cause de dégradation rapide de l’ensemble de la construction. C’est pourquoi l’état de la toiture et de la charpente est à prendre autant en considération que l’état des murs. Le toit est la partie la plus fragile de la maison, il n’est pas besoins de rénover fréquemment les murs, le toit de la maison doit par contre être changé tous les trente ans.
La charpente traditionnelle
Elle a une très grande valeur esthétique et décorative. La beauté des charpentes réside dans la nature même du matériau et dans le dessin fonctionnel où chaque pièce travaille à la stabilité de l’ensemble. Le côté décoratif des charpentes traditionnelles n’échappe pas à celui qui entreprend de rénover sa toiture. Les pièces aménagées dans les combles laissent souvent apparaître les principales pièces de charpente qui donnent tout le caractère décoratif de l’ensemble. Par ailleurs, ce type de charpente permet de s’adapter à certaines contraintes architecturales.
Avec ferme traditionnelle
L’assemblage des arbalétriers et de l’entrait forment généralement, dans les charpentes traditionnelles, un triangle isocèle. Les deux arbalétriers qui constituent les deux côtés du triangle reposent sur les murs porteurs, supportent le poids de la couverture et travaillent en flexion. L’entrait relie les deux arbalétriers à la base et travaille en traction.
Sans ferme traditionnelle
Pour satisfaire des contraintes d’implantation à l’étage dans le cas de ferme intermédiaire, il est possible de substituer cette dernière par des pannes en bois lamellé-collé (LC) ces poutres sont réalisées à partir de lamelle de bois de faible section, collées entre elles de façon à répartir le travail sur toute la pièce.
La charpente est constituée d’un chevronnage posé sur des pannes établies entre deux murs maçonnés, qui peuvent être soit des murs pignon, soit deux murs de refend.
La charpente industrielle
Elle est composée de fermettes préfabriquées à entraxe réduit complété par des éléments de stabilité ; contreventement, antiflambage, lisses. Ce type de fermette existe pour combles perdus et pour combles aménageables. Cette solution est parfois plus économique que la version traditionnelle.
Le traitement de charpente
Le traitement des bois est une précaution simple à prendre pour prévenir au mieux l’apparition des champignons et l’attaque des insectes xylophages. Le type de traitement nécessaire est déterminé en fonction de sa classe de risque déterminée selon la destination de l'ouvrage :
Classe 1
Bois sec, humidité toujours inférieure à 20%. Bois d'intérieur (charpente, solivage, lambris, parquets).
Risques : insectes, termites dans les régions infestées.
Classe 2
Bois sec, mais dont l’humidité peut occasionnellement dépasser 20%. (charpente, solivage, lambris, parquets).
Risques : insectes, champignons de surface, termites dans les régions infestées.
Classe 3
Bois à une humidité fréquemment supérieure à 20%. Bois d'extérieur, sans contact avec le sol (fenêtres et autres menuiseries extérieures, bardages...).
Risques : insectes, pourriture, termites dans les régions infestées.
Classe 4
Bois à une humidité toujours supérieure à 20%. Bois d'extérieur, en contact avec le sol (portique, mobilier urbain, clôtures, pilotis, pontons...).
Risques : pourriture, insectes y compris termites.
Classe 5
Bois en contact permanent avec l'eau de mer.
Risques : pourriture, insectes, térébrants marins
n’est pas besoins de rénover fréquemment les murs, le toit de la maison doit
par contre être changé tous les trente
ans.
La charpente
traditionnelle
Elle a une très grande valeur
esthétique et décorative. La beauté des
charpentes réside dans la nature même du matériau et dans le dessin fonctionnel où chaque pièce
travaille à la stabilité de l’ensemble. Le côté décoratif des charpentes
traditionnelles n’échappe pas à celui qui entreprend de rénover sa toiture. Les
pièces aménagées dans les combles laissent souvent apparaître les principales
pièces de charpente qui donnent tout le caractère décoratif de l’ensemble. Par ailleurs, ce type de charpente permet de
s’adapter à certaines contraintes architecturales.
Avec ferme traditionnelle
L’assemblage des arbalétriers et
de l’entrait forment généralement, dans
les charpentes traditionnelles, un triangle isocèle. Les deux arbalétriers qui
constituent les deux côtés du triangle
reposent sur les murs porteurs, supportent le poids de la couverture et
travaillent en flexion. L’entrait relie les deux arbalétriers à la base et
travaille en traction.
Sans ferme
traditionnelle
Pour satisfaire des contraintes
d’implantation à l’étage dans le cas de ferme intermédiaire, il est possible de
substituer cette dernière par des pannes en bois lamellé-collé (LC) ces poutres
sont réalisées à partir de lamelle de bois de faible section, collées entre
elles de façon à répartir le travail sur toute la pièce.
La charpente est constituée d’un
chevronnage posé sur des pannes établies entre deux murs maçonnés, qui peuvent
être soit des murs pignon, soit deux murs de refend.
La charpente
industrielle
Elle est composée de fermettes
préfabriquées à entraxe réduit complété par des éléments de stabilité ;
contreventement, antiflambage, lisses. Ce type de fermette existe pour combles
perdus et pour combles aménageables. Cette solution est parfois plus économique
que la version traditionnelle.
Le traitement de
charpente
Le traitement des bois est une
précaution simple à prendre pour prévenir au mieux l’apparition des champignons
et l’attaque des insectes xylophages. Le type de traitement nécessaire est
déterminé en fonction de sa classe de risque déterminée selon la destination
de l'ouvrage :
Classe 1
Bois sec, humidité toujours
inférieure à 20%. Bois d'intérieur (charpente, solivage, lambris, parquets).
Risques : insectes, termites dans
les régions infestées.
Classe 2
Bois sec, mais dont l’humidité peut occasionnellement dépasser 20%.
(charpente, solivage, lambris, parquets).
Risques : insectes, champignons de surface, termites dans les régions
infestées.
Classe 3
Bois à une humidité fréquemment
supérieure à 20%. Bois d'extérieur, sans contact avec le sol (fenêtres et
autres menuiseries extérieures, bardages...).
Risques : insectes, pourriture,
termites dans les régions infestées.
Classe 4
Bois à une humidité toujours supérieure à 20%. Bois d'extérieur, en
contact avec le sol (portique, mobilier urbain, clôtures, pilotis, pontons...).
Risques : pourriture, insectes y compris termites.
Classe 5
Bois en contact permanent avec
l'eau de mer.
Risques : pourriture, insectes,
térébrants marins