NOTE D’INFORMATION  - ENTRETIEN DES COUVERTURES

 

Les Documents Techniques Unifiés précisent que la condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaire que les ouvrages sont entretenus et si leur usage est normal (conforme à leur destination). Cet entretien est à la charge du maître de l’ouvrage.

Les règlements sanitaires Départementaux prévoient l’entretien régulier des toitures et précisent que les gouttières, chéneaux et tuyaux de descente doivent être maintenus en bon état de fonctionnement et d’étanchéité. Ils sont nettoyés autant qu’il est nécessaire et notamment après la chute des feuilles.

Un entretien régulier est nécessaire au bon fonctionnement et au maintien des performances de l’ouvrage. Par conséquent, il est nécessaire de prévoir un entretien régulier de la toiture avec l’artisan qui a réalisé vos travaux. A ce titre on peut se référer aux normes DTU de couverture qui précisent :

  • L’entretien des couvertures comporte notamment :
  • L’enlèvement des mousses et plus généralement de la végétation et des débris divers.
  • Le maintien du bon état de fonctionnement des évacuations d’eaux pluviales.
  • Le maintien en bon état d’ouvrages accessoires tels que solins, souches de cheminées, larmiers, etc… (qui contribuent à l’étanchéité de la couverture).
  • Le maintien en bon état des éléments de gros œuvre et du support de la couverture.
  • Le maintien en bon état de fonctionnement des orifices de ventilation de la sous face de la couverture.
  • L’enlèvement de la neige poudreuse dans les combles lorsqu’un film sous toiture n’a pas été installé.

Couverture

La couverture

La couverture d’un bâtiment est
constituée de matériaux étanches qui mettent l’ensemble de la construction à
l’abri des intempéries. Portée par la charpente, sa fonction principale est
l’étanchéité. L’ensemble charpente et couverture est appelé toiture.

Différents types de matériaux
peuvent être utilisés en couverture, notre société pose les matériaux
suivants :

  • Tuiles en terre
    cuite
  • Tuiles en béton
  • Ardoises
  • Zinc à joints
    debouts
  • Zinc à tasseaux
  • Bac acier avec
    ou sans isolant
  • Polytuil avec
    ou sans isolant
  • Permatuil avec
    ou sans isolant
  • Shingle

Le choix du type de matériaux à
utiliser dépend essentiellement de la pente du toit, de la longueur des
rampants et des préconisations indiquées sur le permis de construire ou la
déclaration de travaux.

 

 

Les zones climatiques

Pour définir la pente du toit qui permettra un bon écoulement des eaux
de pluie, il faut tenir compte de la zone climatique ou se trouve la
construction.

La France est répartie en 3 zones
climatiques.

La zone I :

  • Tout l'intérieur du pays, ainsi que la côte méditerranéenne pour les altitudes inférieures à 200 m.



La zone II :

  • Côte Atlantique sur 20 km de profondeur, de
    l’Orient à la frontière espagnole
  • Bande
    située entre 20 et 40 km de Lorient à la frontière belge
  • Altitudes
    comprises entre 200 et 500 m.

La zone III :

  • Côte de
    l’Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord sur une profondeur de 20 km, de
    Lorient à la frontière belge
  • Altitudes supérieures à 500 m.

Les différents sites

A ces zones, il convient 
de superposer les effets résultant de la situation locale, d’où, dans
chaque zone, la subdivision en trois types de situation. Les situations
correspondent à des surfaces localisées de très faible étendue par rapport aux
zones.

Situation protégée

Fond de cuvette entouré de collines sur tout son pourtour et
protégé ainsi pour toutes les directions du vent.

Terrain bordé de collines sur une partie de son pourtour
correspondant à la direction des vents les plus violents et protégés pour cette
direction du vent.

Situation normale

Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu
importantes étendues ou non (vallonnements, ondulations).

Situation exposée

Au voisinage de la mer : le littoral sur une profondeur
d’environ 5 km, le sommet des falaises, les îles ou presqu’îles étroites, les
estuaires ou baies encaissées et profondément découpées dans les terres.

A l’intérieur du pays : les vallées étroites où le
vente s’engouffre, les montages isolées et peu élevées (par exemple : Mont
– Aigoual et Mont – Ventoux) et certains cols.

L’écran sous toiture, la protection
contre la neige poudreuse

Comme c’est le cas pour
l’ensemble des couvertures en éléments discontinus, les couvertures en tuiles
de terre cuite ou en tuiles en béton ne sont étanches ni à la neige poudreuse,
ni à la poussière, ni à la suie.

Le phénomène de pénétration de
neige poudreuse sous la couverture et dans les combles est indépendant de
l’altitude à laquelle se trouve la construction. La pénétration de neige
résulte de la conjugaison d’un épisode neigeux, constitué de cristaux
relativement fins, associé à un vent d’intensité suffisante pour infiltrer la
neige par les emboitements, les recouvrements des tuiles par les points
singuliers de couverture (tels que les faîtages ventilés ou les chatières, par
exemples).

L’occurrence de ce phénomène,
tant du point de vue de la délimitation régionale que de la période de retour,
n’a pas pu être démontrée comme présentant un caractère sinistrant d’une
ampleur telle qu’il convienne de s’en prémunir pour l’ensemble des
constructions.

La disposition permettant de se
prémunir des infiltrations de neige poudreuse dans les combles, telle que
prévue par les DTU de couvertures en tuile s terre cuite ou en béton est le
recours à l’écran sous – toiture.

Les DTU précisent donc que
l’emploi d’un écran est facultatif et que le dossier de consultation ou les
documents particuliers du marché doivent préciser s’il est prévu de mettre un
œuvre un écran sous toiture . dans le cas contraire, et pour la fonction
protection de neige poudreuse, la fourniture et pose de cet écran ne sont pas
prévues comme faisant partie du lot couverture.

Une exception est prévue dans le cas de tuiles planes
en béton (ex. tuiles PRESTIGE chez Monier), l’emploi d’un écran est rendu
obligatoire pour les pentes inférieures à 60% (soit 30,96°) et pour les pentes
en situation exposée de concomitance vent/ pluie.

Notre société ne pose que des
films sous toiture HPV (hautement perméable à la vapeur) à pose continue
c’est-à-dire fermé par recouvrement sur les points techniques de
couverture ; faîtage, arêtier, noue.

L’isolation et le complément
d’isolation


 

       

 


 
Les produits du
bâtiment étant en constante évolution, nous proposons également à nos clients
un écran qui en plus d’avoir les
avantages d’un film sous toiture HPV permet de réduire considérablement les
ponts thermiques en toiture améliorant de 25% la performance thermique de la
toiture en pente isolée.

 

Ce film isolant (R= 0,75) associé
à d‘autres solutions simples d‘isolation, permet d‘atteindre les résistances
thermiques minimales fixées dans la réglementation thermique pour les bâtiments
existants.

Dans cadres de notre engagement
en tant qu’artisan durable, nous conseillons nos clients afin d’améliorer leur
qualité de vie et de mieux maîtriser les coûts de consommation énergétique.

Quand on sait que 25 à 30 % des
pertes thermiques d'une maison peuvent provenir du toit, il est primordial d'y
accorder une importance toute particulière.

Nos clients rentabilisent
rapidement l’installation de ce type de film permettant de réaliser 
des économies de chauffage.

Nous proposons également l’isolation des combles

L’isolation des toitures est la
plus rentable et la première étape à réaliser car le potentiel d’économies
d’énergie est important.

Les combles perdus

Ce sont des locaux situés sous
des toitures inclinées. Ils ne sont pas chauffés et doivent être séparés du
logement chauffé par une barrière isolante. L’isolation de cette partie est
d’autant plus nécessaire que les déperditions de chaleur sont importantes.

Dans les combles perdus, deux
possibilités :

  1. Isolation sur
    le plancher

L’isolant est disposé sur le
plancher, en une ou deux couches, selon les cas.

Les produits peuvent être :

  • les laines minérales (de verre ou de roche) en
    rouleaux ou en panneaux, surfacés ou non d’un
  • pare-vapeur ; la laine minérale en vrac qui est
    soufflée à l’aide d’un appareillage approprié ;
  • les isolants en panneaux (polystyrène expansé,
    polystyrène extrudé, polyuréthane) disposés bord à bord sur le plancher.
  1. Isolation entre les solives

Les mêmes matériaux que pour
l’isolation sur le plancher sont prescrits et sont disposés entre les solives.
On prescrira une couche entre solive de l’épaisseur de celle-ci et une seconde
couche perpendiculaire pour assurer une bonne continuité thermique.

Les
combles habitables / aménageables

Les combles habitables sont la
partie d’une construction située sous une toiture inclinée et dont
l’utilisation nécessite le chauffage puisqu’on y habite.

Deux techniques d’isolation
existent :

  1. l’isolation
    sous rampants, avec parement de finition (plâtre, bois).

La pose de l’isolant peut êtreeffectuée en une seule couche sous la
charpente ouen deux couches : la
première entre les chevrons, laseconde
sous les chevrons.

La ventilation de la couverture
est indispensable. Il faut ménager une lame d’air d’au moins 3 cm entre
l’isolant et la couverture, sur toute la sous-face de la toiture. Celle-ci doit
être portée à 6 cm en cas de couverture étanche à l’air (tôle, zinc) et doit
être ventilée.

  1. L’isolation
    sur toiture

Réalisée au moyen de panneaux de
toiture porteurs qui comprennent le support ventilé de couverture, l’isolation
et le cas échéant le parement de sous-face. Cette technique augmente le volume
habitable, assure une isolation continue et durable, préserve la charpente des
variations de température et d’humidité et garantit la ventilation de la
couverture. Lorsqu’un pare-vapeur est nécessaire, il doit être impérativement placé
du côté chaud, c’est à dire côté intérieur au logement. Ce pare-vapeur peut
être indépendant ou associé à l’isolant.


Les tuiles en terre cuite

 

Les tuiles terre cuites à
emboitement ou à glissement, également désignées dans le lange courant
« tuiles mécaniques » comportent, sur leurs rives longitudinales et
transversales, des dispositifs de cannelures (parties en creux) et de baguettes
(parties en relief) s’emboitant les unes dans les autres pour assurer
l’étanchéité. Ce principe de raccordement permet de réduire de façon importante
le recouvrement entre chaque rang de tuiles et alléger le poids de la
couverture. Il facilite également la pose des tuiles. Les procédés de
couvertures en tuiles terre cuite à emboitement comportent un nombre important
de tuiles accessoires, spécifiques à chaque modèle. Celles-ci permettent le
traitement des points singuliers de couverture et des ouvrages de raccords, ce
qui limite l’emploi des finitions aux mortiers de scellement ou de
jointoiement.




Le poids des
couvertures en tuiles à emboitement est, selon les modèles et les formats de
tuiles, compris entre 35 et 46 kg/m².

  
Tuiles en terre cuite
à emboitement à relief constituent la famille des tuiles en terre cuite les
plus couramment utilisés. La géométrie de leur section transversale donne
l’aspect général de la couverture suivant l’amplitude du relief des tuiles qui
peut être faiblement prononcé ou plus marqué.

 

 

La dimension unitaire des tuiles
à emboitement à relief sont variables. On caractérise le format des tuiles par
le nombre nécessaire pour couvrir 1 m² de couverture. Suivant ce nombre on a
recours à la désignation de tuiles « grand moules » ou de tuiles
« petit moule ». (Grand moule 15 U/m² - Petit moule
15 U/m²)




Tuile de terre cuite à
emboitement à pureau plat sont caractérisées par un aspect plat de leur
extrados qui donne à la couverture un aspect d’ensemble voisin de celui des
couvertures en tuiles plates. Les tuiles à pureau plat comportent des
emboitements longitudinaux situés en dessous du plan d’écoulement de l’eau sur l’extrados des tuiles. Cette
conception permet d’obtenir l’étanchéité de la toiture pour des pentes
sensiblement supérieures à celles de couvertures à tuiles à emboitement à
relief et pour une pose uniquement à joints longitudinaux décalés (pose
croisée).



 

Comme pour la tuile relief, les
dimensions unitaires des tuiles à emboitement à pureau plat sont variables. On
caractérise le format des tuiles par leur nombre nécessaire pour couvrir 1 m²
de couverture. Suivant ce nombre on a recours à la désignation de tuiles
« grand moule »  ou de « tuiles petit moule ». (Grand
moule ≤ 15 U/m² - Petit moule ≥ 15 U/m²).

 

 

Il existe également des tuiles
plates de terre cuite, de forme rectangulaire ou écaillé, elles comportent en
sous face un ou deux tenons destinés à l’accrochage des tuiles sur les liteaux.


 
Le principe
d’étanchéité d’une couverture à tuiles plates de terre cuite repose sur le
recouvrement des rangs consécutifs de façon à ce que chaque tuile soit
recouverte par deux autres tuiles. Pour ce type de couverture le nombre de
tuile au m² varie de 36 à 80 U/m² et le poids de la couverture est compris
selon les modèles entre 65 et 72 kg/m². Ce type de toiture est plus cher que les
solutions précédemment exposées.

 


Tuiles en béton à glissement et à
emboitement longitudinal

Les tuiles en béton comportent,
sur leur rive longitudinales, un dispositif de cannelures et de rainures
s’emboîtant les unes dans le autres pour assurer l’étanchéité du raccordement
des tuiles d’un même rang. L’étanchéité au raccordement des tuiles d’un rang
sur l’autre est obtenue par le recouvrement, de dimension variable, des tuiles
du rang supérieur sur celles du rang inférieur.



Le principe de raccordement longitudinal des tuiles est voisin de celui des tuiles
de terre cuite à emboîtement. Le raccordement transversal d’un rang sur
l’autre, dans la limite des minima spécifiés, facilite la pose et le calepinage
de la couverture.

 

En outre, les procédés
de couvertures de tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal
comportent un nombre important de tuiles accessoires spécifiques à chaque
modèle, qui permettent le traitement « à
sec » des points singuliers de couverture et des ouvrages de raccords, ce
qui limite l’emploi des finitions aux mortiers des scellement ou de
jointoiement.

 

Les tuiles en béton à glissement
et à emboitement longitudinal se
déclinent en deux types suivant la géométrie de leur extrados (face apparente
de la couverture) et selon la position des emboîtements longitudinaux par
rapport au plan d’écoulement des eaux de couverture.

On distingue ainsi :

  • Les tuiles profilées en béton à glissement
    et à emboitement longi tudinal
  • Les tuiles planes en béton à glissement et à
    emboitement longitudinal, pose à joints décalés

Le poids des couvertures de
tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal est, selon les
modèles et les formats de tuiles, compris entre 45 et 54 Kg au m². Le nombre
des tuiles au m² est compris entre 9 et 12 environ.


Ardoises

 

L’ardoise
naturelle CUPA

L’ardoise est un matériau de
construction qui offre de nombreux avantages notamment en terme de durabilité
(de 80 à 140 ans). C’est une pierre qui a une grande capacité d’adaptation à tous
types d’exigence en matière d’architecture, forme, pentes ou espaces couverts
en ardoise tout en obtenant une finition parfaite.

De plus, il s’agit d’un matériau
noble, écologique, inaltérable et qui conserve ses propriétés techniques. La
durée de vie d’une couverture réalisée en ardoise naturelle est beaucoup plus
longue qu’un grand nombre de produits de couverture.

Afin de concevoir et réaliser une
couverture en ardoise, il est indispensable de maîtriser les techniques de mise
en œuvre et les principes offrant toutes les garanties de sécurité et de
confort.

Le recouvrement est déterminé par
la situation géographique, les conditions climatiques, et la pente du toit.
Pour déterminer le format de l’ardoise nous devons aussi tenir compte de ces
paramètres.

Plusieurs sections et modèles
sont disponibles.

La
pose au clou

La couverture au clou est la plus
conseillée pour la réalisation de toitures qui demandent de nombreux travaux de
coupes. Ce mode de pose est néanmoins
délicat et nécessite une main d’œuvre expérimenté. En effet, le percement des
trous peut provoquer la perte et la casse des ardoises. La pose au clou est
plus longue que la pose au crochet. Il faut aussi davantage de bois. La
réparation de ce type de couverture est difficile. Les déchets sont importants.
Les ardoises n’étant fixées que par leurs parties supérieures, le vent a
davantage de prise sur elles.

Quel que soit e type de couverture à réaliser,
il faut avant tout évaluer la pente du toit, sa situation, la longueur du
rampant et déterminer la hauteur du recouvrement correspondant. La connaissance
du recouvrement permet de choisir le modèle d’ardoise à utiliser.

La
pose au crochet

Contrairement au système
précédent, celui – ci est beaucoup plu rapide. Les ardoises n’ont pas à être
percées. Le vent a peu d’emprise, les
ardoises étant fixées par des crochets. Les réparations sont simplifiées. En
contrepartie le mode de couverture est moins étanche à la poussière. Les
crochets sont en acier inoxydable.

La pose au crochet est la même
que celle au clou en ce qui concerne le calcul du pureau, du faux-pureau et du
recouvrement. Seul le mode de fixation change.

La couverture en ardoises
naturelles est assez onéreuse compte tenu du prix de la matière première et de
sa fragilité.

Les
ardoises en fibre –ciment Natura d’Eternit

Plus économique que les ardoises
naturelles, les ardoises en fibro – ciment composées d’un mélange de ciment et de fibre
naturelles et de synthèse existent en 4 gammes :

  • Kergoat Natura relief, à bord épaufrés et
    surface veinée, un aspect ardoisé exceptionnel
  • Kergoat Natura, à bords épaufrés, pour retrouver
    une architecture traditionnelle.
  • Orléane Natura, à bords droits, classique et
    universelle en format rectangulaire ou épaulé.
  • Artoit Natura, avec ses 3 coloris et une
    teinte naturelle, son format losangé est parfaitement adapté au bardage des
    pignons et aux couvertures traditionnelles de certaines régions françaises.

 

Les prescriptions de pose sont
les mêmes que celles des tuiles naturelles.

Zinc
à joints debout

Le procédé consiste à agrafer les feuilles entre elles sur toute
la longueur par un double pliage des reliefs latéraux, après pose de pattes de
fixation sur le voligeage.


Les pattes de fixation sont spécifiques
pour chaque type de profil.

Elles sont de deux types :

  • Les pattes fixes
  • Les pattes coulissantes

Elles sont en acier inoxydable de
0,6 mm d’épaisseur et sont clouées ou vissées sur le voligeage.

Pentes
minimales pour couverture à travée continue (en %) :

Situation par
  rapport à la carte de concomitance pluies et vents

Zone 1

Zone 2

Zone 3

Protégé/Normale/Exposée

5

 

Zinc
à tasseau


Le procédé consiste à relier les
feuilles ou longues feuilles par interposition d’un tasseau fixé sur le
voligeage dans le sens de la pente. L’étanchéité est obtenue par la pose d’un
couvre joint.

Les tasseaux sont fixés sur le
support à l’aide de pointes traversant chaque patte à tasseaux. Cette fixation
est renforcée par deux pointes clouées en biais traversant le tasseau et le
support dans l’intervalle des pattes.

Le relief des feuilles sont réalisés avec une
plieuse à main et les reliefs des longues feuilles façonnés à l’aide d’une
plieuse, d’une profileuse.

Feuilles et longues feuilles
comportent des reliefs latéraux de 35 mm pour des tasseaux de 40 mm et de 45 mm
pour des tasseaux de 50 mm.

 

Pentes
minimales pour couverture à travée continue (en %) :

Situation par
  rapport à la carte de concomitance pluies et vents

Zone 1

Zone 2

Zone 3

Protégée / Normale

5

5

6

Exposée

6

8

10

Bac
acier avec ou sans isolant

---------------------------------------------

Polytuil
avec ou sans isolant

Polytuil est un système de
couverture permettant d’alléger les charpentes en libérant les structures de
surcharges inutiles.

Ses éléments sont constitués
d’acier traité Galfan, pré-laqué et doté d’une finition en granulés de roche
teintés (pour la finition granulée, gamme DECRA Classique) ou d’une finition en
peinture polyester de qualité supérieur mate ou brillante (pour la finition
lisse, gamme DECRA Elégance).

 

Une finition acoustique est
disponible (gamme DECRA Elégance acoustique) constituée de deux plaques d’acier
de 0,3mm d’épaisseur séparées par une
résine de collage acoustique. La technologie employée du « double
peau », permet de contrer ce phénomène de peau de tambour tout en
proposant une finition moderne.

D’autres
formes de profilés sont disponibles :

  • STRATOS aspect semi - plate (finition granulée)
  • OBERON aspect tuile traditionnelle (finition
    granulée)
  • MEDITERRANEE aspect tuile romane (finition
    granulée et finition lisse)

Plusieurs accessoires sont
disponibles pour le traitement des points singuliers de toiture (faîtage, rive,
costière, tuile à douille.

Les
principaux avantages de ce système sont :

  • Une robustesse aux conditions climatiques les
    plus extrêmes
  • Un système d’encrage qui résiste aux vents
    violents (tests CSTB)
  • Une résistance à la surcharge admissible jusqu’à
    1,4 tonnes au m²
  • La division par 
    7 du poids des couvertures (de 4,5 kg à 7,5 kg en fonction du profil
    choisi)

Permatuil
avec isolant

 

 

         C’est un système de couverture en
éléments métalliques, issus de tôle d'acier galvanisée prélaquée, présentant au
motif simulant l'aspect de tuiles.
 
Une lame isolante en mousse Polyuréthane est
fixée sous le panneau – tuile l’épaisseur standard est 40 mm mais possibilité en 60 et 80 mm.

 

         Sous face en tôle acier galvanisée
prélaquée RAL 9002 (blanc).

 

Ce type de couverture procure les
avantages suivants :

  • Portée entre panne de 1,50 m à 2,00 m.
  • Pose en faible pente (8° minimun). Pente
    inférieur, nous consulter.
  • Résiste à la tempête, à la grêle, au gel, etc.
  • Faible poids (12 kg / m² pour le 40 mm).
  • Esthétique d'une tuile.
  • Pose directe sur panne.
  • Pas de condensation.
  • Peu d'entretien, pas de formation de mousse.
  • Fabrication sur mesure jusque 6,00 m.

 

Caractéristiques

Epaisseur

Poids

Valeur-K

I

W

mm

kg/m²

w/m².K

cm4

cm³

40

12,00

0,53

6,90

4,00

60

12,50

0,39

9,20

5,30

80

13,00

0,30

11,80

6,80

E. nom = Epaisseur nominale

  I = moment d'inertie

  W = moment de résistance

 

--------------------------------------

Bardeau
bitumé

Le bardeau est constitué d’une
armature de voile de verre enrobée de bitume oxydé et surfacé par des granulés
céramiques ou des paillettes d’ardoises naturelles.

Quatre coloris sont
disponibles :

  • Rouge tuile
  • Ardoise
  • Vert
  • Brun

Le bardeau bitumé s’utilise en
couverture des bâtiments soit en construction neuve, soit en rénovation. Il est
compatible avec la plupart des charpentes et permet de répondre à toutes les
conceptions architecturales.

Le faible poids au m²du bardeau
bitumé permet d’utiliser des charpentes légères.

Le bardeau bitumé se pose sur
supports continus réalisés soit en bois massif (voliges ou parquets) soit sur
panneaux de particules type CTBH ou contreplaqué CTBX.

La fixation des bardeaux
d’effectue par clouage et collage, la pente minimum est de 20%. La valeur de
recouvrement à adopter est fonction de la pente de la zone d’utilisation et la
longueur de projection horizontale du rampant.

La ventilation de la sous face du
support est nécessaire.

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S.A.S DA COSTA Gabriel

ZA de la Haute Epine

2, rue des Vergers

54380 SAIZERAIS

 

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